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Diminuer l’utilisation du papier en classe : mission possible grâce aux TIC


papier

L’utilisation de technologie en classe signifie-t-elle automatiquement moins de papier? Quelles sont les stratégies pour y parvenir? Quelques éducateurs d’ici et d’ailleurs nous livrent leurs secrets.

Plusieurs enseignants utilisent l’argument de la réduction du papier dans la justification de leurs demandes technologiques. Un premier vers cet objectif peut être fait en numérisant toutes les ressources « classiques », les transformant en PDF, en documents Word ou autres. Avec un réseau fiable, on peut en plus se permettre de les stocker sur Google Drive, par exemple, pour économiser de l’espace disque au passage. Un document électronique se partage et se récupère facilement, en plus de ne pas se détériorer, de bons avantages. Bien qu’étant une opération de substitution (en référence au modèle SAMR), ceci a l’avantage de sécuriser élèves et enseignants, qui reconnaissent un processus familier dans le changement.

Comme deuxième étape, la classe sans papier peut travailler à créer des activités semblables à celles proposées sans technologie, mais entièrement réalisées sur support numérique. On pense par exemple à la réalisation de lignes du temps, de cartes mentales, de schémas variés, d’affiches, etc. Il était possible de les faire autrement à l’aide de papier, mais on peut profiter des ressources numériques équivalentes qui permettent généralement d’aller plus loin, par exemple en intégrant le son et la vidéo, l’interactivité, etc.

Selon Shawn McCusker, qui aborde le sujet dans un article du 29 octobre 2013 sur le site Edudemic, un pas clairement en avant est franchi lorsqu’on considère la possibilité par l’enseignant de suivre le processus de création des élèves pendant qu’il se vit, et non seulement une fois terminé. Grâce à cela, les apprenants peuvent obtenir une rétroaction en cours de route et se réajuster directement au besoin.

Ceci dit, compte tenu du système actuel, le papier finit par être inévitable, « particulièrement dans l’actuel système d’évaluation », remarque Sylvain Bérubé (@slyberube), enseignant de français en 1ère secondaire. À son avis, pour que l’évaluation « soit transférable dans le monde du numérique, elle doit subir une mutation profonde ».

Questionnée sur Twitter et Facebook, la communauté a répondu à la question « Quelles sont vos stratégies pour réduire l’utilisation du papier en classe? » par :

- Les devoirs et leçons publiés sur le Web pour éliminer l’agenda. (@genvhenry)

- Utiliser les TIC. Mes élèves font les leçons par le biais du wiki de classe et m’envoient leurs réponses par courriel. (@ECVManon)

- Le cloud et les activités en ligne, peut-être un jour une plateforme, des PDF enrichis, des ePub et des apps… (@ThetrueSeb)

- Je garde le papier pour certaines évaluations et parties de projets! Je crois que le papier reste parfois plus efficace… en attendant de nouvelles applications qui répondront mieux à mes besoins! (Jean-François Levesque)

- C’est possible pour mes élèves d’imprimer ce qu’ils veulent, mais par défaut, tout est déposé en ligne (sur Moodle) (Michelle Deschênes)

- J’ai diminué le papier notamment en envoyant par courriel mes réquisitions de photocopies et en faisant les montages avant d’imprimer. (Caroline Lucie Favreau)

- Presque sans papier pour mes classes, sauf certaines évaluations. Mais il faut dire aussi que presque toutes mes classes sont dans un programme avec portable. Alors seulement le groupe qui n’a pas de portable reçoit les documents en version papier. (Cynthia Morin, secondée par sa collègue Anne-Marie Harvey)

- Je suis professeur d’éducation physique en Belgique et je n’utilise plus que ma tablette. Pour le journal de classe, j’ai l’application Planificateur et pour mes cotations, j’ai iDoceo. Les enseignants reçoivent mes points en PDF via leur adresse mail. Mes chronos, j’utilise également mon iPad et je les enregistre dans iDoceo. Plus de papier même pour le prof de sport. (Eric Mottet)

Et vous, quelles sont vos stratégies?

À propos de l'auteur

Audrey est rédactrice en chef d'Infobourg.com et s'occupe de l'organisme l'École branchée, en plus de s'impliquer bénévolement dans l'AQUOPS et dans l'organisation d'EdCamp Québec. En dehors de cela, elle est consultante en communication et formatrice en technologie éducative (spécialiste des TBI). www.amtice.com

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