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6 avril 2006

Gregory Charles au colloque de l’AQISEP : aller au-delà de ses limites (1ère partie)
Martine Rioux, APP

L’éducation n’est pas assez valorisée dans la société actuelle. L’école a certes un rôle à jouer dans cette revalorisation, mais celui des parents est tout aussi fondamental. Gregory Charles, un passionné dont la soif de connaissance semble sans fin, nous fait part de sa vision de l’éducation.

M. Charles se base beaucoup sur son cheminement personnel pour parler d’éducation. Il remercie d’ailleurs ses parents d’avoir constamment cherché « à repousser ses limites ». C’est ainsi, dit-il, qu’il en est venu à s’intéresser à toutes sortes de choses. « Certains diront que je n’ai peu eu d’enfance, parce que j’étais constamment en situation d’apprentissage. À ceux-là, je réponds que j’étais heureux au présent, que je prenais plaisir à apprendre ».

D’ailleurs, lorsqu’il entend des gens dire que l’acquisition de connaissances pendant l’enfance et l’adolescence prépare pour l’avenir, il ne peut s’empêcher de penser qu’il faut d’abord vivre au présent. « Ce qui est important, c’est le maintenant, le tout de suite. On n’est pas en train de faire une répétition pour plus tard. À chaque instant, on est en train de vivre la vraie game ».

Des profs qui changent des vies
Si le fait que les parents valorisent l’éducation est essentiel, les enseignants doivent aussi faire leur part. « Ils ont une place déterminante à occuper dans le cheminement des enfants. Les véritables passionnés deviennent des enseignants qui changent des vies, et dont les jeunes se souviendront bien des années plus tard ».

Il se rappelle parfaitement de son enseignante de 1ère année du primaire qui a créé une chorale pour l’école uniquement parce qu’il avait demandé s’il était possible de faire partie de la chorale. Et de son animateur des 4H qui répondait à ses nombreuses questions sur les sciences.

« Aucun d’eux n’aurait pu se douter que je dirigerais éventuellement des chorales et que j’animerais une émission scientifique pour les jeunes (Les Débrouillards). Pourtant, c’est un peu à cause d’eux si j’y suis parvenu. »

Il ne peut qu’admirer « ces vrais profs » qui disent OUI, qui se lancent dans de nouveaux projets sans réfléchir simplement parce que leurs élèves démontrent de la curiosité pour le sujet, qui ouvrent des portes, parfois même sans le savoir. « Je n’en reviens pas qu’il y ait encore des profs qui répondent des choses comme « on va voir ça dans un autre cours » à leurs élèves. Ils devraient plutôt saisir la balle au bond et satisfaire leur soif de savoir ».

L’homme aux multiples talents, Gregory Charles, était venu présenter une conférence aux participants du 5e colloque sur l’approche orientante, organisé par l’Association québécoise d’information scolaire et professionnelle (AQISEP), la semaine dernière à Québec.

Lisez la suite demain…

Par Martine Rioux, APP


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