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| 21 décembre 2006 |
Quelle place pour les TIC dans le Renouveau pédagogique? |
| Par Véronique L. Tremblay, APP (Québec) |
 L’omniprésence des technologies de l’information et de la communication dans la vie de tous les jours a rendu incontournable l’apprentissage d’une culture technologique dans les écoles. Quelle est sa place au juste? |
Selon le MELS, « l’école doit aider les élèves à progresser dans l’utilisation de ces outils et tout d’abord leur apprendre à s’en servir utilement et efficacement », de même que de permettre aux élèves de développer des bonnes méthodes de travail, un esprit de créativité, et un sens éthique et critique. Les TIC ont donc été incluses dans la réforme sous la forme de la compétence transversale Exploiter les TIC. Plusieurs aspects sont regroupés sous cette compétence, comme l’histoire et l’évolution des TIC, les notions de système et de langages, l’utilisation des courriels, du multimédia et des sites d’information planétaire, de même que l’apprentissage de logiciels de support.
Une faible proportion des enseignants sondés, soit 21 %, selon le rapport de la Table de pilotage, dit travailler souvent cette compétence avec les élèves. De manière plus occasionnelle, 47 % des enseignants travaillent la compétence Exploiter les TIC. Le manque de matériel mis à la disposition des enseignants et des élèves expliquerait ces faibles pourcentages. D’ailleurs, toujours, selon le rapport, 53 % des enseignants considèrent ne pas avoir accès aux ordinateurs, aux cédéroms et aux logiciels outils comme le traitement de texte et les banques de données.
D’ailleurs, dans un article paru le 21 août dernier dans Le Soleil, la journaliste Daphnée Dion-Viens explique que « Plus de 300 millions $ ont pourtant été dépensés, entre 1996 et 2001, pour brancher les écoles québécoises. Le ratio de postes de travail connectés à Internet, qui était de 1 pour 101 élèves il y a 10 ans, est passé à 1 pour 8. Mais depuis, presque plus rien. »
Plusieurs problèmes expliquant le peu de place des TIC dans les classes sont exposés, comme la désuétude des machines, le manque de formation des enseignants et le manque de temps de ceux-ci.
Suite du dossier demain!
Par Véronique L. Tremblay, APP
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