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13 décembre 2002

De l’argent pour des manuels scolaires

Plus de 350 millions $ seront consacrés à l’achat de manuels scolaires pour les élèves des écoles primaire et secondaire du Québec. Une annonce qui fait le bonheur de l’Association nationale des éditeurs de livres et de la Fédération des commissions scolaires du Québec.


L’investissement annoncé se répartit comme suit : le ministère de l’Éducation du Québec (MEQ) accorde 206 millions $, tandis que la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) versera 146 millions $ pour la même période. Les investissements s'étaleront sur sept ans, en fonction du calendrier d'implantation de la réforme au secondaire, jusqu'en 2008-2009.

L’argent annoncé servira à outiller les enseignants afin qu’ils puissent répondre adéquatement aux nouvelles exigences des programmes scolaires. Il s’agit donc d’accélérer le processus de production et d’approbation du nouveau matériel qui viendra remplacer celui devenu désuet avec la réforme. « On complètera l’offre de manuels pour le primaire. Il y a actuellement 21 manuels approuvés pour ce niveau, 15 autres devraient l’être sous peu. Par la suite, l’accent sera mis sur l’édition de matériel pour le secondaire », explique Jean Canac-Marquis, le vice-président de la section édition scolaire de l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) et président-directeur général des Éditions du Phare.

M. Canac-Marquis souligne que les éditeurs sont satisfaits de l’annonce faite par le MEQ en début de semaine : « Nous avons travaillé pendant plusieurs mois avec le ministère pour mettre sur pied le plan d’investissement. À ma connaissance, c’est la première fois que le MEQ, les commissions scolaires et l’ANEL réussissent à s’entendre sur un projet du genre ».

Toutes les parties semblent d’ailleurs heureuses dans cette entente. L’ANEL a obtenu l’assurance du ministère que l’approbation des livres sera plus rapide et plus facile. Présentement, cela prend trois mois ou plus. Le temps d’attente devrait maintenant être réduit à deux mois. Le ministère mettra également en place des mécanismes permettant aux éditeurs de connaître les objectifs et le contenu des nouveaux programmes de
formation. Ils pourront donc produire, dans les délais, des manuels conformes aux programmes qui satisferont aux critères d'approbation du ministère.

La FCSQ qui réclamait depuis trois ans que le MEQ investisse dans l'achat de nouveaux manuels en lien avec la réforme de l'éducation a enfin eu gain de cause. Elle maintiendra de son côté son rythme d’investissement pour le matériel scolaire. La FCSQ a également obtenu l’assurance de l’ANEL que « les guides accompagnant ces manuels contiendront de nombreuses suggestions d’exercices, libres de droits d’auteurs, si bien que les commissions scolaires n’auront plus à imposer aux parents l’achat de cahiers d’exercices », écrivait Michèle Laferrière dans le quotidien Le Soleil du 10 décembre 2002.

Le ministère se réjouit également : « Grâce à notre plan, chaque élève du primaire et du secondaire disposera d'un manuel adapté à la réforme pour chacune des matières. Ainsi, huit millions de livres seront mis à la disposition des élèves du Québec. Notre objectif est le suivant : un élève, un manuel, une matière. Les enseignants et les
parents peuvent être rassurés, nous donnons aujourd'hui aux jeunes un outil de
plus qui favorisera leur réussite ».

De son côté, la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a salué l’annonce du MEQ. « La Centrale apprécie favorablement qu’un pas important ait été franchi à ce chapitre à l’aube de la réforme au 1er cycle du secondaire en septembre 2004 », lit-on dans le communiqué de l’organisme. La présidente, Monique Richard, a cependant invité le ministère à avancer d’un autre pas en investissant aussi dans les manuels de référence (dictionnaire, encyclopédie) et dans les volumes de bibliothèque.

Et le contenu numérique alors? Il y a plus de 150 000 ordinateurs dans les écoles québécoises, après des investissements de plusieurs millions de dollars de la part du ministère…

« L’annonce ne concerne que les manuels approuvés par le ministère, c’est-à-dire les manuels qui touchent l’ensemble des objectifs du programme. Le ministère semble avoir une ouverture pour le contenu numérique. Par contre, ce matériel ne couvre pas l’ensemble des objectifs », précise M. Canac-Marquis.

Il soutient, pour sa part, qu’« il y a de la place » pour du contenu numérique (logiciels, site web) dans les écoles. « Je vois cela comme un complément aux manuels papier, comme un appui », dit-il. Aux Éditions du Phare, il édite d’ailleurs des manuels auxquels sont greffés des sites ou des cédéroms complémentaires. Ceux-ci sont accessibles uniquement à ceux qui ont acheté les manuels, ce qui garantit une certaine exclusivité d’utilisation à l’école, contrairement à certains logiciels (ex : Lapin Malin et Adibou) qui sont utilisés autant à la maison qu’à l’école.

À lire :
Le communiqué du MEQ.
Le communiqué de la FCSQ.
La déclaration du président de la FCSQ, André Caron, lors de l’annonce du plan d’investissement.
Le communiqué de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).

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