L’AQUOPS en péril! - TIC et éducation au Canada : l’Infobourg

30 mai 2005

L’AQUOPS en péril!

Audrey Miller, APP

Cette fin d’année scolaire est déterminante pour l’AQUOPS puisque sa situation financière laisse entrevoir sa disparition imminente si aucune aide ne se pointe à l’horizon. L’infobourg fait le point sur la situation.

L’Association québécoise des utilisateurs de l’ordinateur au primaire et au secondaire (AQUOPS) existe depuis 1981. Depuis sa constitution, elle regroupe des spécialistes du milieu scolaire et des technologies appliquées à l’apprentissage.

En décembre 1999, elle fusionnait avec la société Cyberscol. Parmi ses réalisations, on note une belle collection de sites Web en soutien aux enseignants et aux spécialistes (l’un des plus récents, les Cyberquêtes), des ententes spéciales (notamment au niveau de l’utilisation du logiciel de communication First Class), et la mise sur pied d’un réseau d’entraide entre passionnés des TIC en éducation.

Après avoir organisé 23 colloques (le dernier a eu lieu en mars 2005, à Montréal) ayant permis à des milliers de gens du milieu de se rencontrer, après avoir soutenu les développements au niveau des technologies en apprentissage et après avoir allumé la flamme chez bon nombre d’enseignants, l’Association est maintenant en graves difficultés financières.

Parmi les raison qui l’ont conduite à cette impasse, on compte la baisse significative des inscriptions au colloque, la disparition du programme RESCOL à la source et les projets de recherche et développement qui n’ont pas donné les retombées financières espérées.

En effet, le secteur de la recherche et du développement a été mis en veilleuse pour l’année 2004-2005 et une réduction du personnel s’est bien sûre ensuivie. Aussi, tel qu’on peut le lire dans le dernier rapport annuel de l’organisation, différentes raisons indépendantes de l’AQUOPS ont favorisé la baisse du nombre d’inscriptions au colloque en 2005 (de plus de 1100 en 2004, ils étaient environ 800 en 2005) : manque de liquidité, transferts de budgets de perfectionnement, disparition des comités paritaires ou manque de suppléants dans les écoles…

Dans son exercice financier de 2003-2004, l’AQUOPS terminait avec un déficit de 36 599 $. C’est au cours de cette même année qu’on a vu arriver un nouveau directeur général, Monsieur Charles Fillion, qui possède seize ans d'expérience dans les dossiers relatifs à la main-d'oeuvre, au développement local et régional, à l'action communautaire et à l'économie sociale.

Une lettre signée par tous les membres du conseil d’administration a été largement diffusée dans le réseau dernièrement, mettant fin aux rumeurs qui circulaient à l’effet que l’AQUOPS allait « si mal ».

Certaines institutions ont déjà été approchées pour tenter de financer autrement l’association, qui compte quelques employés et beaucoup de bénévoles. Cependant, l’AQUOPS espère recevoir l’appui d’autres partenaires potentiels et sollicite l’aide de ses membres et amis.

L’infobourg se permet donc de vous en faire part afin de rejoindre tous les gens qui pourront potentiellement les aider! J’avoue avoir un intérêt particulier dans cette campagne, moi qui suis entrée en contact avec le milieu scolaire branché pour la première fois grâce au Colloque de 1997. Je m’étais alors pointée avec quelques amis d’un projet scolaire pour présenter un atelier, encouragée par mon conseiller pédagogique TIC de l’époque, Guy Bergeron. Et voilà, je n’ai pas démordu du milieu depuis! Fin de la tranche de vie! ;-)

L’AQUOPS donnera des nouvelles de cette campagne pour sa survie via son site Web.

Par Audrey Miller, APP